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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 23:38
A Uyuni il y a des cactus, qui s y frotte s y pique...














































Le guide, enfin, Joe, le taxi, est plutot silencieux et ne nous livre rien sur le salar et ses merveilles naturelles.
Quest ce qu il fait? Quest ce qu il dit? Qui c est celui la? Son soucis quotidien est : patron y a maree base, sers moi donc un ti verre...
 Pas desole d avoir fini la tete a l envers, il reprend le volant, y a du whisky dans la boite a gants et des cigarettes, tu peux taper dedans...

Le froid nous transperce, c est un peu comme si on etait pieds nus dans la neige. J ai la tete qui eclate, je voudrais seulement dormir, quand tout a coup tic tac tic tac, oh matin quel reveil matin, il est 4h, les touristes s eveillent pour aller se frotter aux geysers brulants, et aux eaux sulfurisees.
On avance, on avance, c est une evidence et passons la frontiere avec fouille sommaire des nombreux touristes,
dont une qui avait un drapeau americain sur son sac dechire.








                  (ouha il est magique, tu le connais ? tas son 00336?)



(ouha, il est beau, tu le connais ? tas son 06 ?)


arrivé a SAN PEDRO DE ATACAMA

Quand on arrive en ville, il y a du linge etendu sur les terrasses, et c est joli. on dirait le sud.
Alors que nous trouvons un camping tres familial ou nous passons les derniers instants avec nos copains d abord, Diego, libre dans sa tete nous indique les bons plans du quartier.
Un peu plus pres des etoiles,c est un jardin extraordinaire que celui d alain, astronome francais au don certain pour partager ses connaissances avec les neophytes



We want to ride our bicycle et nous voici en route pour la valle de la muerte et celle de la luna, a bicyclette...
Le retour au coucher du soleil nous emerveille, c est comme un papillon de lumiere qui eclabousse les volcans,
chapi chapo!











 Avec sergent et Zona, on s est rencontre, on s est bien marre, on s est frappe le nez, on s est couinche, on s est engueule, on s est embrasse, puis on s est separe. Etant des hommes presses, les vla en direction de lima avec leur one way ticket. Chacun sa route, chacun son chemin, chacun son sergent. Deprisa, deprisa, rumbo perdido, perdido en el siglo...llamada de emergencia.






















(ouha,il est fort, tu le connais ? tas pas son 06 ?)





et nous voici parti vers le pays de l asado (argentina) , merguez parti, tant quil y a de la braise cest pas fini (salut rené), nous vivons dans une maison sans balcon sans toiture, ia meme pas dabeilles sur les pots de confitures. il ny a tellement plus de saison que le soleil nous chauffe la face en plein hiver comme au plus fort de l été. les argentins veulent vivre dune autre maniere dans un autre milieu, et trouver mieux que la douce lumierre le soir pres du feu qui rechauffait leur pere et la troupe entiere de ses aieux. largentine, cest un peu conmne en voyage en italie, ou nous dancerons le tango plutot que le calypso toute la nuit. nous faisons comme eux, et nous redevenons des enfants quand nous mangeons notre glace journaliere ...

ainsi, apres etre partis de san pedro de atacama et etre passés par les magnifiques paysages colorés du nord de largentine (mont des sept couleurs, debut de la quebrada de humahuaca ...), nous avons fait halte a salta pour recharger les batteries, puis nous avons continué notre route par cafayate et la quebrada de las conchas, avant de nous perdre dans la campagne de tafi del valle (cest un peu comme lariege le fromage en moins)
nous sommes actuellement dans la chaude ville de tucuman, avant de nous diriger dans la region de cordoba. a ceux qui serez inquiet, rassurez vous, largentine, ce nest pas les etats unis. on est parfois plus proche de la bolivie point de vue des douches dans certains villages reculés , parfois de litalie avec des gens trop super beaux (les mecs ont souvent la classe et les femmes sont splendides), (dave et ronan, cest largentine ou il fallait aller, pas la bolivie meme si nous avons beaucoup de respect pour les boliviennes)

les gens nous arretent dans la rue pour discuter, pour savoir dou on vient (usa ? alemania ? ah francia, bienvenidos !!! que bueno) savoir ce que lon pense d eux (alors cest comme leurope largentine ?) notre rythme change puisque les resto ne servent qua partir de 22h, et quil y a plein dendroits conviviaux ou faire la fete (avec de la vraie musique !) et rencontrer des gens (desole r et d)

nous recuperons egalement un pays de culture et decriture, et les autochtones voyagent voyagent ... incroyable en fait, ca fait du bien de retrouver ses reperes apres 4 mois sans loisirs occidentaux !!



grosses bises a nos travailleurs de leducation nationale qui sen vont reprendre les chemins de lecole pour instruire nos petites tetes blondes, rousses et brunes, et paraboliques,

et enormes bisous a tout le monde en cette veille de rentrée. on pense a vous au pays du steack...
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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 22:20

hola chicos i chicas !

ainsi nous voici parti pour un periple de 18h annoncées, 22h effectives, de l altiplano vers l amazonie, sur une route des plus sinueuse intitulée "la route de la mort" non sans raison puisqu elle est glissante et boueuse en temps de pluie, et que le croisement de deux vehicules oblige a des manoeuvres spectaculaires (on serait pas au dessus du vide ?! non cest bon l essieu est encore a 15cm. ah bin ca va alors) au bord d'a-pic de plus de mille metres, ce qui ravit david (appelez le maintenant sergent baby)
un orage eclate quelques heures apres notre depart, alors que nous jouons oh rageusement a la couinche
(jai dit 120 coeur de accuerdo !!!)
, et au yathzee, et nous suivra jusqu au lendemain matin.
on nous avait certifié avant notre départ que le bus passerait par la nouvelle route asphaltée, ce qui ne fut pas. plaisir de bolivie ...

nous arrivons donc a rurrenabaque ou nous sommes pris en charge direction la pampa. trois jours de detente a observer les alligators, les dauphins roses, les singes jaunes, les capibara
















(le plus gros rongeur du monde, sauf quil ne passe pas dans votre placard) quelques tortues d eau, un paresseux, des oiseaux du paradis (un genre de pintade volante qui fait du bruit dans les arbres, desole yvus on est pas ornithorynx).
nous avons aussi pêché des pirhanas
















 (enfin des sardines pour certains) et caliné un anaconda.
 nous faisons la connaissance dun couple de flamand (plutot rouge que rose) tres sympa. 
david profite du temps qui passe pour sse rapprocher de notre guide. une certaine complicité nait rapidement, et le guide se confie a señor davy, qui deviendra señor baby lorsque nous surprenons notre tendre guide aller chercher david pour manger, a la sortie de la douche ... grrrrrrr. (toute deformation de la verite ne peut qu etre du a notre fantamastisation, enfin vous voyez bien !)

apres des separations longues et douloureuses pour certain (plus rapide que prevu pour notre guide) cest le retour a rurre (une petite partie d israel) pour nous diriger vers la jungla. la vie y fut plus rude, et plus trepidante (au début.) nous regrettons de n y avoir passé plus de temps car nous navons pas exploré la jungle dans ses profondeurs et les animaux (lynx puma tapir) se sont fait discrets. neanmoins, ce pauvre tapir doit encore fremir de nos "flashlight". nous y avons appris beaucoup au sujet des arbres aux vertus therapeutiques, dont un arbre ami du viagra tres ponctionné par les usa selon notre guide.

apres avoir nourri les moustiques



























et apres  une derniere pêche infructueuse avec des morceaux de barback et dont la technique consiste a courir en arriere tres rapidement une fois qu une touche est ressentie (cest peut etre cet aspect sportif qui nous a perdu ...), et nous rentrons a la paz en coucou des airs,
bin tas mis ou la clef michel, jarrive pas a demarrer le machin la !!

 tellement plus rapide  (40 min) et plus sur (enfin presque ... sauf quand on a fait larmée)

laeroport et ses pese-sacs nous informe que nous transportons beaucoup trop de poids. mais au fait combien pouvons nous transporter selon vous ???????
nous prenons la responsabilite de cet echec adipeux, ce qui nous conduit a quitter notre voyage des aujourdhui. en tout cas quitter notre surplus dans un premier temps, on verra pour la suite .

nous nous retrouvons une heure plus tard au terminal terrestre de la paz, ou nous trouvons in extremis un bus pour la capitale endormie et bourgeoise de la bolivie, sucre. nous nous octroyons apres nos dures journees de labeur un moment de detente (sic) et un super resto (a lallianza francesa, ca ne sinvente pas).
le lendemain, apres un mic mac avec nos tickets de bus, nous partons en retard et avec une autre compagnie pour potosi, ille ou nous dormons avant daller rencontrer (sic) les mineurs et leur dure realite de vie a linterieur de mines dargent, dor, de zinc ...

















ce sera notre derniere etape bolivienne sous un climat clement avant le salar d uyuni et ses temperatures a congeler un lapon (faut toujours quils exagerent ceux la !)!!!




























plein de becots, et clara vous remercie pour vos messages de l amur, et votre soutien dans ce passage a l age mur.
joyeux anniv un peu en retard a felicie, mille bisous encore.

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 01:43

-mais qui se trouve sur cette photo ? et oui gillian pose avec des stars americaines. what else ?

-ou se trouve cette rue ? (speciale dedicace au passage)
soyez observateur cest pas trop compliqué (karambolage, mars 1997)



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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 00:47
hola chicos, bueno o bien ?

arrivee a la paz par taxi en debut de soiree depuis la ville frontiere de desagradero (la frontiere la plus facile du monde a passer !) nous trouvons un hotel tres convivial ou des belges et des americains boivent des coups bruyamment au son dune guitare seche. notre hotel avait la particularite de nous interdire la sortie apres minuit. nous sortions donc avant cette heure, et rentrions a des heures certainement indues pour le vigile, sans pour autant avoir trouve de peñas. la vie nocturne apres 21h30 est reservee aux gringos dans les bars qui leur sont dedies, affichant des prix occidentaux
evidemment ...





la paz est une ville tres interessante, grouillante de vie et dactivites marchandes. cest aussi une ville ou les detritus gisent sur chaque trottoir au grand plaisir des cabots solitaires.

nous decouvrons la ville qui sechauffe a lapproche de la fiesta patria, au son des ecoliers deambulant en fanfare, pendant que ronan parcourt  la ville de long en large, de radiographie en specialiste, pour connaitre la verite sur sa main endolorie. celle ci presente malheureusement une fracture du metatarse de lindex droit. il sera oblige de porter une atelle pour 6 semaines. (desole)
son doigt deviendra un grand sujet de conversation avec les autochtones (les boliviens voient les choses differemment)
on peut maintenant vous dire quapres sa chute il a rencontre des troubles mnesiques pendant une petite heure,
nous certifiant que nous etions preside par un certain j. chirac, et que bill clinton etait president des u.s.a ... petite frayeur vite resorbee !
 
nous habitons tout proche du marche auz sorcieres ou les potions se preparent pour ameliorer le quotidien, derriere les devantures decorees de foetus de lama, grrrr.

nous avons tres bien mange a la paz et en bolivie, malgre la repetition du poulet. meme pas de maladie du ventre (sauf un peu pour ronan) !!!

pendant que clara decide de se poser a la paz, les gars partent a lascension du huayna potosi, a quelques 6088m, parcouru en deux jours avec un depart a 4200m. un effort tres dur mais gratifiant. le guide avait un peu de mal a prononce les syllabe ro nan, et notre ami breton sest donc vu rebaptise zona. sympa non ?



la vue reste inoubliable et nos muscles sen souviennent encore !

le retour a la paz sera synonyme de depart immediat pour la pampa et la jungle, via la petite ville (israelite) de rurrenabaque.
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